« Quand j'ai fait le choix, pour moi et mes filles, d'une petite maison de 40 m² dont seulement 20 où l'on tient debout, salle de bains comprise, on m'a dit : "Ah oui tu voulais plus petit ?" Je répondais : "Ah non ! Je voulais plus grand. Sentir le moins possible de matière entre la nature et mon corps, entre l'abondance du flux de vie et moi, entre moi et l'espace alentour." » L'autrice raconte le bonheur de pratiquer la « sobriété joyeuse », car, elle le découvre, retourner à l'essentiel sur le plan matériel entraîne une libération psychologique, un allègement global. De plus, cet habitat minimaliste lui a permis de se rapprocher de la nature, des nuits étoilées, du chant des oiseaux, des animaux et finalement d'elle-même.